Le Centre ISA est situé dans le port de Morgat, sur la presqu’île de Crozon.
Les possibilité de plongée à proximité du centre sont multiples.
Les principaux spots de plongée sont des roches affleurantes avec une profondeur maxi avoisinant les 20 mètres.
Les adeptes d’épaves pourront faire des plongées sur épaves dans la zone des 30 mètres.
De nombreux autres sites, très riches en vie sont accessibles depuis le centre. Nous allons vous en présenter les plus connus.
Le Kador
Durant l’hiver 1969/1970, la construction d un brise lame est entrepris dans l anse du Kador afin de protéger le port des houles hivernales.
L’ouvrage sera détruit lors d’une tempête durant la construction. Reposant dans cette petite baie dans 10 mètres de profondeur à marée haute, ce site est incroyable !
Tant visuellement, par le dédale de grottes et le relief accidenté de la structure, que par sa diversité de la vie qui la colonise.
C’est un condensé de tout ce que propose la baie de Douarnenez en faune subaquatique.
Nous y avons observé quelques espèces très discrètes et peu communes comme la cigale de mer, la souris de mer ou la grenouille de mer.
Réservé à la plongée et la baignade, nous y réalisons les baptêmes, les plongées de réadaptation ainsi que les formations niveau 1.
C’est certainement un des plus beaux spots de plongée de bretagne !
La pointe de Saint-hernot / L'île Vierge
Surtout connue pour ses points de vues et sa petite plage de galets, la pointe de Saint Hernot propose une plongée simple, dans 12 mètres maximum, révélant une richesse biologique surprenante.
Faune fixée ( anémones, alcyonnaires, ascidies), mais aussi nudibranches, crustacés, on fouillera les petits tombants et les nombreuses failles à la recherche du petit monde de l’ombre (galathées, lépadogastères, mostelle….).
Observations récentes : roussette, dauphin, raie torpille, congre, …
La pointe de Rostudel
Beg ar Bous est la pointe suivant la pointe de Saint Hernot en allant vers le Cap de la Chèvre.
Un plateau situé dans 5 mètres de profondeur file vers le large sur une centaine de mètres. Nous plongeons au pied des petits tombants bordant ce plateau, dans moins de 12 mètres. Des failles s’enfoncent profondément au coeur de ce plateau.
Céphalopodes, crustacés, anémones, encore une plongée à faire à la vitesse d un nudibranche, en fouillant chaque faille.
Levez le nez de temps en temps, on y croise des bars, sars et daurades grises.
La pointe du Menhir
A l’entrée de l’anse Saint Nicolas, en suivant le pied de la falaise, une étrange faille annonce une succession de 3 grottes immergées à l ambiance minérale magnifique dès lors que l eau est claire et la houle absente.
Plongée à marée haute uniquement, la seconde partie de la plongée se fait sur des roches très colonisées, au relief marqué, apportant à cette plongée une diversité de biotopes intéressante.
On y voit notamment des pouces pieds, étrange crustacé fixé, ainsi que des tapis de centaines d anémones viridis. Ceux dont les yeux sont affutés chercheront les périclimenes et les inachus. Dans 10 mètres d’eau au maximum.
Le rocher de l'Aber
Nous plongeons le coté Sud de cet îlot traversé par une faille, à marée haute, sur un plateau fendu de plusieurs canyons convergeant jusqu’à à l entrée de la faille.
Au milieu des laminaires, cette vasque invite à la contemplation.
On y fouillera chaque faille, chaque rague, à la recherche de crustacés, poissons de trous, céphalopodes, en restant attentif à la présence de prédateurs en maraude (bar, daurade royale, saint pierre….).
Spot de plongée à 12 mètres sur le sable.
Les Verrès
L'anse des verrès
Coté terre de ces 2 rochers jumelés, la plongée commence sur un plateau descendant doucement jusqu’au sable, à 16 mètres à marée haute.
Rapidement, le tombant se profile, main droite puis main gauche au retour.
Une faille abrupte au fond de sable permet de remonter sur un plateau parsemé de têtes de roches. Anémones bijou, anémone jaune encroûtante, alcyon jaune ou rouge colorent le tombant, congre et tacaud occupent les éboulis.
On y observe des chasses de lieux jaune fréquemment. Des phoques gris fréquentent le site à l’occasion.
La pointe des verrès
Depuis les 2 roches des Verrès, une pointe s étire en direction de la sortie de la baie.
Au Nord un plateau, au Sud un éboulis s étire jusqu’à 20 mètres.
Plusieurs roches se détachent sur le sable, sur lesquelles nous y trouvons des gorgones, affublées de leur nudibranches tritonia, des éponges pinceaux et des éponges mammelles.
La fin de la plongée se fait dans une succession de petites anses au relief marqué, habitat des daurades grises, des bars. Parfois un phoque vient glisser parmi nous.
Des failles très colorées juste sous la surface en toute fin de plongée.
La basse Kreitz
Cette basse, posée sur le sable à 20 mètres, propose un éboulis entre le plateau situé à 10 mètres et le fond.
Plongée moins colorée que les autres, elle est cependant très intéressante, par la présence d’éponges axinelles notamment.
Ce site permet également de rencontrer des roussettes, ou une lotte à l’occasion pour ceux dont les yeux sont éduqués.
La petite tête de roche marquant la fin de la plongée est souvent survolée par de nombreux labres.
Le taureau
Sur un fond de sable et de marle situé à 22 mètres à pleine mer, est posé le plateau du taureau.
Il remonte de 5 mètres et est constitué d un empilement de blocs de roches. Au sud de ce plateau, 2 épines rocheuses forment un canyon colonisé par les alcyons et les gorgones. Au nord, la roche remonte juste sous la surface. Depuis le sommet de cette roche et jusqu’à’au sable, un tombant de plus de 15 mètres lisse et légèrement déversant est intégralement recouvert d’ anémones bijoux, le colorant de plaques jaunes, violettes, vertes ou oranges. Émerveillement et contemplation sont au programme de cette plongée.
La Pierre Profonde
Roche qui servi de cible pour le Jean Bart, cuirassé de la Marine Nationale d’après guerre, la Pierre Profonde et ses alentours sont jonchés d obus en béton ou en métal (inertes bien entendu), offrant support de fixation ou abri à une faune diversifiée.
Les tombants bordant le plateau à l’Est, ou ceux prolongeant la roche émergée, sont colonisés par les laminaires, les alcyons, les anémones bijoux, les parant de leurs teintes chatoyantes.
On y cherchera également les roses de mer, les oeillets de mer et les éponges mamelles. Près de la surface, ballet de daurades grises assuré.
Spot de plongée à 20 mètres max sur le sable.
La Petite Pierre Profonde
A quelques encablures de la Pierre Profonde, une petite roche au relief très prononcé propose une plongée très dense, colorée et diversifiée.
Les 2 tombants, exposé au large pour l’un et orienté vers la côte pour l’autre, présentent chacune une colonisation qui lui est propre, faisant de cette petite plongée un condensé des immersions en Mer d’Iroise.
Confidentielle car ne supportant qu’un petit nombre de plongeurs, c est une plongée de privilégiés!
La Roche du dolmen
A la sortie de la baie, dans l alignement du cap de la Chèvre, la roche du Dolmen est une succession de 3 têtes de roches remontant sur une petite quinzaine de mètres.
Au Sud, un tombant dégringole jusqu’au sable situé à 28 mètres. Les éponges cliones, les éponges fesses d’éléphant, les gorgones y sont plus grosses que dans la baie, les courants de marée relativement soutenus leur apportant plus de nourriture.
De même, les lieux jaunes, labres coquettes et vieilles qui s’y trouvent sont plus gros que ceux observés dans la baie.
Spot de plongée exposée à la houle et aux courants, les conditions sont rarement réunies pour qu’elle soit praticable. Quand c’est le cas, c est un festival.
La Basse Vieille
Au delà de la Roche du Dolmen, La basse VIEILLE, signalée par une balise matérialisant un danger à la navigation, s étire de la surface vers un fond d’une trentaine de mères.
Encore plus exposée, c est une plongée rare, et magnifique. Richement colonisée en faune fixée et pélagique, son relief marqué offre dans l’eau claire une plongée d ‘exception aux chanceux qui pourront en profiter lorsque les conditions sont réunies.
On y trouve au fond les restes du réservoir à acétylène qui alimentait l ancienne balise, balise exposée à l accueil du centre.
Les épaves
L'épave de la meuse
Aviso de la Marine Nationale de 78 mètres de long, la Meuse finit sa carrière en 1945 comme cible pour le Jean Bart.
Posée à l envers sur le sable à 33 mètres, la demie coque retournée s’effondre peu à peu, subissant les houles d’hivers et les années d’immersion.
Elle est aujourd’hui constitué d’un dédale de tôles, dont les homards font leur habitat, et les bars leur terrain de chasse.
Pour les amateurs de vieilles ferrailles.
L'épave du Castel Meur
Construit en 1976, sorti de l eau pour carénage en 1978 sur le slipway de Douarnenez, le Castel Meur, armé par l’Armement Coopératif Finistérien, glissera de sa rampe pour se coucher sur le quai.
Hors d’usage, la chalutier restera plusieurs années dans le fond du port, attendant sa destruction. En 1984, il sera dépollué et immergé au milieu de la baie, sur un fond de sable de 33 mètres, à quelques encablures de la Meuse, afin de constitué un récif artificiel et un support de fixation pour la faune fixée et les poissons.
Objectif atteint! Gitant fortement sur tribord, le Castel brandit encore son portique de pêche arrière, lui conférant un volume impressionnant.
Un banc de tacaud énorme l entoure, attirant bars, lieux jaunes et saints pierre.
L'épave de la Perle
Navire support de formation pour les élèves officiers de l’Ecole des Pêches de Douarnenez, la Perle talonne la basse Jaune en décembre 1984.
Elle rejoindra cependant le port de Douarnenez à l entrée duquel elle sombrera.
Jugée irrécupérable et déclassée, elle sera sabordée à moins de 100m du Castel Meur afin de constituée elle aussi un récif artificiel.
Non désarmée, gitant de plus en plus et s’altérant au fil des années, c est une épave qui représente quelques dangers.
On se contera donc de la visite extérieure de cette épave, mais la proue, ses flancs, sa poupe arborant hélice et safran, puis le pont et enfin la timonerie propose une ambiance poissonneuse dans l eau verte de la mer d’Iroise.
33 mètres sur le sable, 15 mètres sur le roof de la timonerie.